![]() ![]() Pour tester l’hypothèse de la sélection génétique, nous avons utilisé deux lignées de caille japonaise, STI (Short Tonic Immobility) et LTI (Long Tonic Immobility), sélectionnées sur leur durée d’immobilité tonique, comportement adaptatif traduisant l’émotivité des individus. Au cours de ma thèse, une étude en IRM de la morphologie des structures relatives aux processus sensoriels (olfactifs, auditifs.) et aux processus socio-émotionnels (amygdale, hippocampe, substance grise périaqueducale.) a donc été menée afin de tester les hypothèses concernant la sélection génétique, l’expérience précoce et la phylogénie. Pour étudier l’ensemble de ces régions, nous avons utilisé l’Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) qui est la méthode la plus appropriée pour étudier l’encéphale dans sa globalité et mener une approche comparative. Dans le but d’étudier l’ensemble des substrats neurobiologiques des comportements adaptatifs, il est indispensable de considérer les régions cérébrales impliquées dans la perception de l’environnement, les émotions et les comportements sociaux. Pour comprendre les modifications engendrées par ces différents facteurs, il est nécessaire d’étudier le cerveau qui est le siège de ces comportements, notre hypothèse étant que les comportements adaptatifs sont liés à une organisation spécifique de l'encéphale. Les comportements adaptatifs ont été étudiés à l’échelle des espèces mais aussi à l’échelle des individus ce qui a permis de montrer que ces comportements sont impactés par la sélection génétique, l’expérience précoce et la phylogénie. Les comportements adaptatifs sont définis comme l'ensemble des réactions comportementales et physiologiques à un évènement particulier issu de l'environnement externe ou interne. ![]()
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